L’odorat fait partie des cinq sens et il est associé au nez. Humer les arômes du fromage permet d’éveiller tous nos sens, car le goût et l’odorat sont intimement liés. Ils sont mutuellement essentiels si l’on veut apprécier pleinement un repas ou un aliment.
Une expérience olfactive
Le sens de l’odorat est très important dans la dégustation d’un aliment. Sentir la nourriture permet au cerveau d’appréhender le goût de l’aliment avant même de le manger, grâce à aux effluves qu’il dégage.
Pour découvrir des plats aux senteurs originales et relevées, essayez le risotto de Saint-Marcellin IGP et agrumes, pour sentir des notes de parfum fruitées. Ou encore ces nachos au fromage, revisités à la sauce Saint-Marcellin IGP : les arômes d’épices mexicaines (paprika, cumin, curcuma) réveilleront vos narines !
Ça sent bon !
La perception d’une odeur est un procédé naturel du corps humain, qui se déclenche grâce aux récepteurs localisés dans notre nez. Ce sont les substances chimiques odorantes et volatiles présentes dans l’air qui vont activer notre système olfactif.
Le produit odorant est ensuite envoyé comme « information sensorielle », via les neurones et jusqu’au cerveau. Ce dernier va ensuite interpréter et identifier l’odeur.
C’est pourquoi l’appréciation d’une odeur est subjective et propre à chaque personne : elle est perçue dans des régions cérébrales fortement impliquées dans les émotions-mémoire. Il existe donc un lien entre odorat, émotion et mémoire. C’est pourquoi nous gardons souvent en souvenir l’odeur de certains plats de notre enfance.
Quelques chiffres
- Notre nez est tapissé de 400 récepteurs olfactifs différents, permettant de sentir à chaque inspiration.
- 45 jours : c’est la durée de vie moyenne des cellules olfactives.
- 3 cm² : cela correspond à la surface de notre muqueuse olfactive.
Si vous avez déjà senti les effluves d’un Saint-Marcellin IGP, c’est avant tout son parfum « lactique » que vous avez sans doute identifié. Et si vous avez eu l’occasion de visiter une fromagerie, vous avez peut-être été marqué par l’odeur spécifique « de petit lait ».
Parmi les étapes de fabrication du Saint-Marcellin IGP, il y a la maturation, durant laquelle le lait est ensemencé et porté entre 18 et 25 °C. Cette étape typique permet le développement des bactéries lactiques et l’acidification rapide et complète du lait.
Par la suite, le séchage et l’affinage des fromages dans le hâloir permettent à la flore de se développer sur la croûte, et de libérer tous ses arômes.
On se retrouve dans le prochain article, qui explorera cette fois-ci un autre des cinq sens qui est l’ouï !
Sources :
https://project.crnl.fr/odorat-info/docs/questions/nez_cerveau/
https://fr.arkopharma.com/blogs/nos-conseils-sante/l-olfactotherapie-les-supers-pouvoirs-de-l-odorat
24 juin 2025
